Pride est le film de la grève des mineurs, des LGSM, Lesbians and Gay support the miners, et des LAPC, Lesbians against Pit closures,il est sorti il y a presque 10 ans, et nous voyons encore des effets de ce type de récit dans nos imaginaires. C’est une histoire de solidarité, générosité et courage, c’est une histoire qui est racontée avec un message d’espoir, surtout dans une période ou nous nous préoccupons du sort des personnes LGBTIAQ+, des femmes et des travailleurs.
Les lesbiennes et gays ont récolté de l’argent dans leur communauté et ils envoyaient aux grévistes, la solidarité pendant cette grève a permis de forger une alliance, nous parlons du soutien du « Labour Party » aux causes LGBT voté massivement par les syndicats des mineurs et aussi la campagne contre la « Section 28 » en 88. Un autre propos du film est le travail pédagogique développé au cours de leurs rencontres, il y a un échange de connaissances sur l’anti répression, et l’histoire du mouvement ouvrier ce qui permet aux village de mineurs d’agir sur la répression policière.
Les mineurs ont le symbole des LGSM sur leur camion, des mineurs refusent les propos homophobes au sein de leur communauté et à la fin les syndicats de mineurs défilent avec leurs bannières à la tête de la pride. Le film présente l’esprit du mouvement ouvrier comme étant la solidarité: se serrer les coudes peut importe l’origine, la sexualité ou le genre. Ceci est renforcé par « Solidarity Forever » au moment que le village accepte le don des LGSM, un dialogue entre Dai et Mark, ou Dai parle des bannières du mouvement ouvrier et le symbole des mains serrées. Une chose importante sur ne pas abandonner les symboles du mouvement LGBTQIA+ est que quand Dai fait son discours au concert il reparle des bannières et on voit deux hommes se toucher les mains de façon romantique. « Prolétaires de tous les pays, caressez-vous »