J’ai essayé de comprendre les différentes positions qui peuvent m’intéresser, donc voilà pourquoi je n’ai pas cherché la position de Macron pour les personnes trans, je la subit et déjà et c’est pas un projet que je risque de vouloir mettre en oeuvre, mais si je me trompe, envoyez le.
pages consultées
J’ai essayé de trouver des pages qui répondent à mes questions, si vous connaissez une page que je n’ai pas lu envoyez la moi svp.
Organisations sociales:
Nos objectifs
https://fransgenre.fr/#association
Qui sommes-nous ?
http://www.cestpasmongenre.com/qui.php
https://www.acceptess-t.com/ressources
Fédération/ Organisation nationale:
FTI: https://www.fedetransinter.org/index.php/la-fti/
OST: https://orgasolitrans.fr/pages/appel-fondateur.html
Organisations politiques:
JML: constitutionaliser l’autodetermination https://melenchon2022.fr/wp-content/uploads/2022/03/Livret_UP_10_LGBTI_web.pdf
NPA .org : https://lanticapitaliste.org/actualite/lgbti/tdor-honorer-les-mortes-se-battre-pour-les-vivantes
NPA .org: front uni de luttes: https://lanticapitaliste.org/actualite/lgbti/marche-des-fiertes-faire-front-une-politique-unitaire-une-strategie-lutte-des
NPA .org : https://lanticapitaliste.org/arguments/feminisme/combattre-la-transmisogynie
NPA .org : anticapitaliste ETI 2022 https://nouveaupartianticapitaliste.org/actualite/lgbti/existransinter-pour-vivre-et-pas-survivre
NPA .org: anticapitaliste ETI 2023 https://nouveaupartianticapitaliste.org/actualite/lgbti/existransinter-2023-les-luttes-trans-nont-pas-de-frontieres
NPA . fr: comité jeunes aix-marseille https://nouveaupartianticapitaliste.fr/a-bas-letat-policier-raciste-lgbti-phobe-et-la-societe-de-classe-quil-protege/
NPA . fr : https://nouveaupartianticapitaliste.fr/comment-lutter-contre-lextreme-droite/
UCL: Pour un travail unitaire apaisé https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Lors-du-second-congres-de-l-Union-communiste
UCL: ETI 2022 https://unioncommunistelibertaire.org/?ExisTransInter-Pour-l-autonomie-des-trans-et-intersexes
UCL: ETI 2023 https://unioncommunistelibertaire.org/?Existransinter-A-bas-la-transphobie-et-le-racisme-d-Etat
Les positions des organisations
Comme j’ai pris surtout des organisations de la FTI, on retrouve souvent les positions d’autodétermination, choisir son parcours, la lutte contre la serophobie et globalement une défense des personnes trans les plus marginalisées, donc plus facilement exploitées.
Donc pour beaucoup d’organisations nous trouvons du soutien aux tds, que ce soit avec des ressources sur les conditions des tds, l’accueil des TDS, et parfois des revendications contre la pénalisation de clients.
L’abandon des lois pénalisant le travail du sexe précarisant et mettant en danger les personnes trans et intersexes concernées, y compris la pénalisation des clients.
également, en 2023 l’appel à manifester de l’existransinter s’est fait contre la loi darmanin, l’appel dénonçait aussi l’opération Wambushu, la loi anti squat, la criminalisation des TDS et des pauvres. Cet appel a dénoncé la discrimination à l’embauche et aussi toutes les difficultés pour avoir la durée de cotisation et une retraite complète.
Quand on s’intéresse aux parcours professionnels des personnes trans et migrantes en France on remarque les injustices du système, et donc nous sommes nombreuses à nous tourner vers des horizons révolutionnaires, c’est pourquoi j’ai voulu aussi regarder les positions des organisations révolutionnaires et j’ai pris aussi centre gauche pour pouvoir comparer avec ce que nous proposent les électoralistes.
droits nouveaux et LGBTI
Je vote pas donc je n’ai pas l’habitude de lire ce type de documents, j’ai lu donc la partie qui m’intéresse le plus: « PERSONNES LGBTI
ÉTRANGÈRES : NON AUX DISCRIMINATIONS CROISÉES », je pense que ça n’a pas gagné mon cœur parce que ce document n’est pas fait pour les étrangères qui votent pas, mais je m’attendais à trouver quelque chose en faveur de la HCR, d’ailleurs jsp s’il y aura encore des juges HCR à la CNDA. Je ne comprends pas comment une partie intitulée mourir dans la dignité n’aborde pas les sujets de personnes qui sont poussées au suicide, qui sont tuées, ou bien qui meurent en traversant la méditerranée en fuyant les LGBTIphobies dans leurs pays.
Prévenir les suicides des personnes LGBTI par une campagne active des agences de santé publique
Bon c’est cité mais ailleurs, je pense que c’est illusion de choisir sa mort alors qu’on choisit pas sa vie.
Par contre une des propositions a été assez influente au point ou une des revendications a été proposée comme mot d’ordre à des Prides:
Inscrire le droit à l’autodétermination du genre dans les droits humains inaliénables protégés par la Constitution de la 6e République
Cette proposition se trouve dans la parie 3 « PERMETTRE LE CHANGEMENT D’ÉTAT CIVIL LIBRE ET GRATUIT », nous ne retrouvons pas la revendication du Collectif Intersexe Activiste, que nous retrouvons à l’Existransinter ou beaucoup d’organisations:
la suppression de la mention de sexe ou de genre à l’état-civil, ainsi que le changement de prénom, et en attendant sa suppression, de genre, sur simple demande en mairie, librement et gratuitement, c’est-à-dire le respect du droit à l’autodétermination des personnes. Dans le même esprit nous visons la fin de la ségrégation sexuée de la société.
Conclusion
C’est sûrement pertinent pour certaines personnes, c’est juste que « certaines personnes » c’est pas moi.
Avancer vers l’émancipation aujourd’hui, demain, toujours
L’émancipation est impossible dans une société basée sur l’exploitation et l’oppression, nous pouvons résumer l’approche globale de solidarité avec cette phrase, même si elle est courte, elle implique que nous devons mettre fin aux exploitations, mais elle ne dit pas que les exploiteurs vont résister. Elle ne dit pas non plus quel projet révolutionnaire, donc nous devons voir quel projet révolutionnaire nous proposent les différentes organisations, nous utilisons ici la préfiguration comme méthode d’analyse, et nous observons la réalité, c’est à dire les moyens déterminent les fins.
Le NPA dans son tract 2022 revendiquait aussi la suppression de la mention de sexe de l’état civil, le remboursement intégrale des parcours de transition par la sécurité sociale, sans recours aux ALD, l’abolition de toutes les lois criminalisant les travailleur-euse-s du sexe, la régularisation de tou-te-s les sans-papiers et la liberté de circulation et d’installation et un revenu minimum de 1800 euros pour toutes. Je vais pas tout retaper parce que je n’ai trouvé qu’un jpeg sur leur instagram: https://www.instagram.com/p/CdibfdtgoP3/
Pour l’existransinter 2022 l’UCL avait des revendications similaires aux organisations et associations trans:
nous réclamons la sensibilisation et la formation de tous les personnels soignants, éducatifs et administratifs pour favoriser l’accueil et l’insertion des personnes trans et intersexes dans toutes les structures, ainsi que la suppression de la mention de sexe à l’état civil. Dans un objectif d’auto-détermination et pour accéder à une véritable autonomie médicale, nous revendiquons le remboursement intégral des parcours de transition ainsi que leur dépsychiatrisation effective : les psychiatres et psychologues doivent être là pour accompagner les personnes en ressentant le besoin, pas pour restreindre l’accès aux traitements sur des critères rétrogrades.
Première Conclusion
J’ai réussi à trouver que les organisations reprennent souvent les revendications des mouvements, mais quand la France insoumise ne le mets pas je me dis que c’est pas les mêmes enjeux financiers, une campagne électorale coûte cher, donc peut être que le programme est défini ainsi, nous pouvons donc considérer le programme de la france insoumise comme un baromètre de ce qu’est acceptable de revendiquer.
Convergences
Je n’ai pas trouvé le tract 2023 pour le NPA, mais nous trouvons un article sur l’ETI 2023
L’Existransinter de 2023 a appelé à l’ouverture des frontières et à stopper les politiques contre l’immigration. Si le mouvement ouvrier est largement absent de cette manifestation, elle a permis de constater quelles organisations tenaient aux revendications trans. Nous avons pu voir plusieurs syndicats marcher derrière une banderole « Intersyndicale, Transnational », un cortège composé de Solidaires, la FSE et la CNT. Plusieurs associations de diverses villes sont montées pour l’occasion.
Les articles parlent souvent du cortège intersyndical, il a été présent en 2022 comme atteste l’article de l’UCL en 2022
La présence de plusieurs syndicats était bienvenue, mais leur faible nombre montre le chemin qu’il reste à parcourir sur ces questions, encore trop marginales dans la plupart des fédérations.
La présence du mouvement ouvrier dans le soutien des luttes trans est souvent abordée, par exemple au TdoR 2023
Cette convergence a commencé à se mettre en œuvre lors du dernier ExistransInter3, avec la présence d’un cortège intersyndical comprenant Solidaires, la FSE (Fédération syndicale étudiante) et le STJV (Syndicat des travailleurs et travailleuses du jeu vidéo) ou l’appel de l’Organisation de solidarité trans à reconstruire les syndicats.
Il s’agit de l’encourager, de l’amplifier. En 2024, l’ExistransInter sera de nouveau organisé à l’automne, le 12 octobre. Nous avons un an pour construire cette échéance, pour que le mouvement social s’empare des revendications des personnes trans, pour construire un mouvement de masse alors que l’offensive transphobe est là. Il y a urgence !
En 2022 et 2023 l’UCL aborde la question de l’urgence face à l’extrême droite et salue aussi la convergence contre la loi darmanin.
les opprimé·es relèvent la tête et organisent la riposte. En France, la marche de cette année aura lieu sous le mot d’ordre « contre la loi Darmanin ». Convergence nécessaire à l’heure où les puissants tentent de nous isoler, l’Union Communiste Libertaire appelle à rejoindre massivement l’ExistransInter. Seule la mobilisation imposera des thématiques sociales, d’accès à des transitions libres et gratuites, de fin des mutilations, la liberté de circulation…
l’UCL lors de son dernier congrès propose de faire un travail unitaire apaisé et de respectabilité des personnes trans auprès de la classe ouvrière, ne pas choquer pour être soutenu.
Par ailleurs, nous exprimons nos réserves face à certains discours radicaux, que nous craignons d’être inaudibles par la société actuelle. Sans jamais renier nos ambitions révolutionnaires, nous préférons user de stratégie et mener une bataille de long terme, en gagnant notre légitimité auprès de notre classe et en faisant progresser la société au rythme qui nous semble atteignable.
Que ce soit du coté du NPA ou l’UCL nous voyons donc des idées qui convergent pour faire front.
L’union des révolutionnaires apaisés
Macron l’a demandé les révolutionnaires l’ont fait. Bien plus que 100 jours d’apaisement les organisations révolutionnaires proposent de faire un front unique apaisé, regrouper tous les prolétaires contre les oppressions.Vous avez dit prolétaires ? oui prolétaires, pas d’action TPG, plutôt une union des organisations trans, organisations politiques et syndicats.
Dans l’anticapitaliste nous trouvons
le mouvement trans s’est longtemps construit en parallèle du mouvement ouvrier, en raison de l’exclusion massive des personnes trans du salariat, et par conséquent, de l’investissement de ces dernières dans les secteurs informels de l’économie comme le travail du sexe.
Plus haut nous avons parlé de l’exclusion dans le monde du travail, nous devrions aussi parler de l’exclusion dans l’ensemble des mouvements sociaux, pas que le mouvement ouvrier. En étant opprimés les personnes trans ont moins de place dans les organisations sociales et politiques, et parfois même quand elles ont envie de participer au mouvement elles sont exclues de fait par la transphobie. Il y a pas de recette magique, il y a des appareils idéologiques et la culture hégémonique est transphobe, donc il y a de l’influence transphobe dans les mouvements.
Malheureusement je n’ai pas trouvé des positions concernant la lutte contre la transphobie à l’intérieur du mouvement social, condition nécessaire pour favoriser la présence des personnes trans dans les mouvements sociaux. Cependant j’ai trouvé des positions globales concernant la lutte contre le patriarcat à l’intérieur de l’UCL:
– travailler à rendre l’organisation accueillante pour les femmes et minorités de genre par ses pratiques ;
– s’organiser de manière non sexiste (dans les répartitions des tâches éviter « les hommes à la politique, les femmes à la logistique ») ;
– favoriser la prise de responsabilités des femmes et minorités de genre au niveau local comme fédéral en formant les hommes à ne pas prendre toute la place ;
– faire face aux violences sexuelles et sexistes par un travail de vigilance et d’insécurisation des agresseurs, qui ne seront pas tolérés au sein de l’UCL, ni dans nos milieux ;
– favoriser les cadres de discussion non mixtes pour libérer la parole ;
– questionner nos propres habitudes et réflexes pour veiller à ce que les tâches ménagères et affectives ne soient pas automatiquement attribuées aux femmes de l’organisation ;
– se doter d’outils favorisant la parole des plus timides et des moins formé·es.
Le soutien de l’ensemble du mouvement ouvrier prends une grande importance dans les discours, si une grande partie des actes transphobes ont lieu au travail, les syndicats doivent permettre aux travailleuses et travailleurs trans de s’émanciper, des conditions d’exploitation du système capitaliste et des violences à l’intérieur de notre classe.
deuxième conclusion
Je m’attendais à trouver des différences dans l’analyse de l’extrême droite et de l’origine de la transphobie, par exemple:
L’organisation de solidarité trans fait l’analyse de transphobie à service du capitalisme:
Nous devions prendre en compte la transphobie comme un phénomène systémique, au service d’un système qui nous exploite : le capitalisme. La lutte, nous la pensons comme de l’autosupport à long terme. Si sans autosupport, une organisation trans de lutte n’a pas de sens, sans lutte, une organisation d’autosupport seul ne pourra jamais achever son travail.
L’OST se positionne non seulement comme une organisation trans, mais aussi comme une organisation avec des convictions politiques, ces éléments ne sont pas compatibles avec l’idée de ne pas hiérarchiser les luttes, portée par exemple par les communistes libertaires dans leur manifeste:
À cette exigence de démocratie directe, nous ajoutons la lutte contre toutes les aliénations et contre toutes les oppressions – capitaliste, raciste, patriarcale, religieuse… – sans hiérarchie entre elles.
Le message, c’est les moyens
Si nous ne trouvons pas le message explicite regardons les moyens, parce que les moyens déterminent les fins.
Je trouve que cette convergence, et les cadres unitaires méritent d’être analysés parce que c’est le moyen d’action mis en avant. Les cadres unitaires sont utilisés comme façon de faire avancer les lignes d’organisations, il y a une envie de faire changer les organisations syndicales, et ce travail peut être fait sans prise de parole aux moments du TdoR, Existransinter, semaine de visibilité intersexe, mais en discutant à l’intérieur des organisations du mouvement ouvrier, par exemple en proposant de porter des revendications des mouvements trans et inter au congrès des syndicats.
Une approche centrée sur l’infra
Oui ce blog parle d’infra structure, mais ici c’est pas la même infra
Nous pouvons retrouver l’idée que le contrôle des moyens de production, de ressources, les infra structures en général permet d’influencer des éléments comme la culture, les idéologies et donc la transphobie. Si cela vous intéresse il y a un article à paraître, et si vous êtes du futur il est ici, mais pour le cas de la transphobie, de cette idée nous pouvons dire que contrôler la production peut aider les personnes trans à combattre la transphobie. Une approche pourrait-être de dire, si prendre les moyens de production permet de définir des éléments comme la culture, et donc d’abolir la transphobie, notre lutte ultime est contre les bourgeois qui possèdent actuellement les moyens de production.
Si nous suivons cette analyse pour agir nous allons dans la direction d’hiérarchiser les luttes. C’est pourquoi nous aimons réfléchir avant d’agir.
Cette approche interprète les projets nationalistes comme des réactions des bourgeois face à la révolution prolétarienne. Donc la transphobie est un cheval de bataille de l’extrême droite qui l’utilise pour diviser la classe ouvrière et garder le pouvoir, « tout doit changer pour que rien ne change ».
Je pense qu’il faut prendre en compte que pour une partie de la droite et l’ED, nous sommes des symboles des vices qui détruisent la nation, et si vous appartenez à la majorité nationale être LGBT c’est être un traître. Les nationalistes ont un plan et un idéal de société, une nation basée sur la famille, qui est mise à mal face a nos existences même. Les nationalistes ont une préoccupation avec la démographie, c’est pourquoi ils s’opposent à l’IVG, et dans un souhait de populariser le concept de réarmement démographique, l’idée des homosexuels qui ne font pas d’enfant est considéré comme une trahison.
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux.
Mais cette analyse ne dépend pas du nationalisme, c’est une illustration de comment le patriarcat peut moduler les analyses des nationalistes, ce sont des systèmes qui s’alimentent, on pourrait faire des analyses similaires sur l’armée de réserve du capitalisme et l’IVG. J’ai choisit d’aborder ce point parce qu’alors que dans les nord nous parlons de droit et accès à l’IVG dans le sud nous avons des pratiques de stérilisation forcée et l’analyse sur le nationalisme permet de comprendre les deux mécaniques. « Il faut franciser » disait une affiche quand la Tunisie était un protectorat Français.
Les analyses ce type ne sont pas encore les plus populaires, ce serait de la solidarité intellectuelle, avec l’Existransinter contre la loi darmanin nous avons mis en pratique une autre forme de solidarité, en tant que personnes opprimées nous avons connu la solidarité, nous la pratiquons envers les membres les plus exposées de nos communautés, en mai 2023 nous l’avons pratiqué envers les opprimés tout court, certes solidarité avec les trans du monde entier, nous avons exigé les droit à l’asile pour les personnes intersexe, mais aussi nous avons opposé une loi qui concernait aussi les personnes cis, certes par circonstance et par intérêts communs.
Et si c’est les moyens qui déterminent les fins, il faut ce type de solidarité pour faire du « à chacun selon ses besoins de chacun selon ses moyens ». Et c’est peut-être pour ça que des courants révolutionnaires veulent recruter des militants et militantes trans et inter. Mais il faudra donc une théorie avec des concepts capables de comprendre nos vies, luttes et défis. Et voilà une première difficulté.
Si les organisations révolutionnaires sont mixtes, la théorie politique qui y est produite risque dans un premier temps de suivre l’ordre du cistème. C’est donc un compromis d’aborder la transitude comme une question subordonnée au capitalisme, ou bien comme un élément mécanique dans les classes de sexe. C’est une hiérarchisation de fait, mais ceci n’est pas une fatalité.
Il est possible de travailler avec plusieurs outils d’analyse, d’ailleurs ce serait une richesse des organisations politiques de contribuer à de la théorie qui peut expliquer les situations des différentes classes d’opprimées. En attendant certains essayent de gagner la confiance de leur classe, mais si vous connaissez quelque chose au nationalisme c’est évident que si on se méfie de toi c’est que tu n’appartient pas au groupe.
Considérations finales
Les organisations trans et inter font le travail quotidien de lutte pour l’accroissement du mieux-être des personnes trans et intersexe par la réalisation d’améliorations immédiates, telles que l’accès aux soins, accès aux droits sociaux, lutte contre l’isolement. De l’autre coté elles préparent l’émancipation intégrale: fin des démarches humiliantes, fin des violences « médicales(???) », fin de l’interphobie, fin de la transphobie, fin du sexisme, fin des violences.
Aujourd’hui nous avons des organisations trans qui préconisent différents moyens d’action pour renverser le cistème. De même différents courants politiques proposent des stratégies pour abolir les oppressions. Afin que nos efforts atteignent son maximum d’effet, l’action doit s’exercer contre directement contre le cistème, les mouvements trans et inter n’ayant pas, en tant que groupement des opprimées, pas à se préoccuper des partis et des sectes qui, en dehors et à côte, peuvent poursuivre, en toute liberté, la transformation sociale.